Parmi les bonnes idées du programme présidentiel, la jeunesse semblait privilégiée. Or les mesures mises en oeuvre par le gouvernement ne permettent pas de répondre aux espérances.
Le contrat d'avenir et le contrat de génération qui sont les porteurs de cette nouvelle politique, ne ciblent pas les moins qualifiés et le secteur privé.
Une récente étude du conseil économique et social montre que la "politique" est mal orientée. En effet elle ne permet pas de lutter contre le chômage des jeunes avec ces deux contrats.
Près de deux millions de jeunes de 15 à 29 ans, ne sont ni à l'école, ni en formation et n'ont pas d'emploi!!!!
Ces dispositifs ont été dirigés vers le secteur public essentiellement. On se rend compte notamment pour les contrats d'avenir, que les maires sont réticents, ayant été "échaudés" par les emplois jeunes qu'il a fallu embaucher dans les collectivités. Aujourd'hui ces dernières n'ont plus de moyens pour le faire.
Il convient de réorienter vers le secteur privé, ces contrats qui ne sont que très peu pris en compte par les chefs d'entreprises.
Le bilan actuellement : ce sont entre 25 et 30000 emplois de ce type qui ont été créés alors qu'il en était prévu 100 000.
Il aurait été préférable d'alléger les charges sociales des entreprises qui ainsi, auraient pu embaucher, en contrepartie.
Les intentions sont parfois bonnes, mais les promesses sont toujours difficile à mettre en oeuvre sur le terrain. Faute d'en connaître les implications. Il faudra bien, un jour, donner la possibilité aux acteurs de terrain d'exercer le pouvoir et ne pas le laisser à des "élus" qui n'ont jamais été confrontés à la vie de l'entreprise ou à des technocrates le soin de gérér" la France. Quoiqu'en dise la porte parole du gouvernement Madame Najat Vallaud-Belkacem, "La France ne se gère pas comme entreprise". Dont acte ! Mais il faut en connaître la réalité pour la gérer! Je pense qu'elle n'a pas du travailler beaucoup en entreprise, voir en collectivité pour raisonner ainsi !
Je me souviens d'un de mes adjoints à la mairie de Malemort, qui m'avait fait également ce type de réflexion "la commune ne se gère pas commune entreprise". Bien sûr, j'en étais conscient. Cependant si déjà on agissait avec une gestion de bon père de famille, on ferait des progrès ! et du bon sens !